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Paupières supérieures . Les paupières tombantes

Paupières supérieures

Les paupières tombantes

Imperfections de résultat

Les imperfections de résultats correspondent aux résultats jugés insuffisants ou inadaptés, ou à des défauts mineurs, qu’on ne peut considérer comme de réelles complications, mais qui peuvent rendre la patiente insatisfaite.

Un résultat peut aussi être jugé imparfait du fait d’un malentendu entre le chirurgien et son patient sur les buts à obtenir, d’où l’importance d’une discussion approfondie lors des consultations pré-opératoires sur le projet thérapeutique.

Augmentation de volume insuffisante

C'est le principale problème possible après lipomodelage. Une deuxième séance de transfert de graisse est alors nécessaire pour tenter d'obtenir le résultat souhaité.

L'insuffisance de résultat en terme de volume ne signifie pas forcément qu’il aurait fallu transférer plus de graisse lors de la première séance. En effet, il existe un volume optimal transférable en une séance ; si ce volume est dépassé, le taux de prise de la greffe chute, n’augmentant donc pas le volume obtenu, et par ailleurs, les risques de complications à type de kystes huileux ou de nodules de cytostéatonécrose augmentent.

Le nombre de séances de lipomodelage mammaire n’est pas limité, sauf par le bon sens et les quantités de graisse disponibles pouvant faire l’objet d’un prélèvement, mais peut se poser le problème du coût.

Imperfections localisées

Dans certains cas des imperfections localisées peuvent être observées, sans qu’elles ne constituent de réelles complications : manque de correction localisé, asymétrie légère, irrégularités. Elles sont parfois accessibles à un traitement complémentaire.

Complications chirurgicales

Lorsqu’un lipomodelage des seins est réalisé par un chirurgien plasticien qualifié et compétent, formé à ce type d’intervention, les risques de complications chirurgicales sont réduits au minimum ; la grande majorité des interventions se passe donc sans problème, et donne toute satisfaction aux patientes.

Ces risques ne sont cependant pas nuls, et vous devez être informée des complications possibles : 

Survenue de kystes ou de nodules

Une mauvaise prise de la greffe des cellules graisseuses (nécrose) dans certaines zones du sein peut aboutir à la formation de deux types de lésions :

- des kystes huileux

- des nodules de cytostéatonécrose.

Ces lésions sont bénignes, mais peuvent justifier la réalisation d’examens complémentaires, et un traitement spécifique en l’absence d’amélioration spontanée.

Infection

Elle est rare, et normalement prévenue par l’administration d’un antibiotique pendant l’intervention. En cas de survenue malgré ce traitement, elle sera traitée par l’administration d’un autre traitement antibiotique pendant 1 à 2 semaines ; elle est généralement sans conséquence importante sur le résultat final.

Pneumothorax

C’est la perforation de la plèvre, voire du poumon ; exceptionnel, il doit faire l’objet d’un traitement spécifique s’il est important (drainage) ; une lésion des organes sous-jacents est en théorie possible, mais n’a jamais été constatée dans le cadre d’une pratique normale, réalisée par un chirurgien plasticien.

Cicatrices inesthétiques

Cette complication est rare car les cicatrices sont de petite taille, mais possible, notamment sur les peaux mates.

Risque de cancer du sein

A ce jour, rien ne permet d’affirmer que les transferts de graisse augmentent les risques de survenue d’un cancer du sein ; cependant il s’agit d’un traitement récent, et seul le recul dans le temps  apportera la certitude absolue ; en revanche, l’intervention n’empêchera pas la survenue d’un cancer si celui-ci devait apparaître.

Il est par ailleurs établi que, comme après toute chirurgie du sein, des calcifications peuvent être visibles sur les radiographies suite à l’intervention ; des calcifications peuvent aussi apparaître lors du développement d’un cancer du sein, mais elles ont un aspect différent et ne posent pas de problème de diagnostic pour un radiologue expérimenté.

A cet égard, la Sofcpre (Société française de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique) recommande que la patiente s’engage à faire réaliser un bilan d’imagerie de référence un an après l’intervention (si possible par le même radiologue que celui qui a réalisé le bilan pré-opératoire), puis à rester sous surveillance médicale régulière.

Complications liées à l'anesthésie

Le lipomodelage des seins est une intervention programmée (à l’opposé des interventions en urgence) et toujours proposée à des patients en bon état de santé. 

Dans ces conditions, le recours à un médecin anesthésiste-réanimateur compétent, utilisant des techniques modernes d’anesthésie, dans le bloc opératoire d’une clinique chirurgicale, permettent de rendre statistiquement presque négligeables les risques de complications liées à l’anesthésie.

Ces risques ne peuvent toutefois pas être complètement éliminés car on sait que l’anesthésie peut induire des réactions imprévisibles et parfois difficiles à maîtriser, pouvant à l’extrême conduire au décès ou à de graves séquelles.

Comme pour toute intervention chirurgicale, le lipomodelage des seins est précédé d’une consultation avec un médecin anesthésiste, dont le but sera de vous exposer les différents risques et d’évaluer si l’anesthésie est réalisable chez vous dans des conditions normales de sécurité.

Les interventions de lipomodelage des seins du Dr Luc Bottero sont toujours réalisées au sein d’une clinique multidisciplinaire, la Clinique Générale d'Annecy, disposant d’une équipe de plusieurs médecins anesthésistes-réanimateurs et d’un service de soins intensifs.

La clinique est accréditée pour la pratique de la chirurgie esthétique et offre toutes les garanties en matière de qualité et de sécurité des soins.

 

Délai

Le résultat d’un transfert de graisse au niveau des seins doit être apprécié après un délai de 3 mois minimum, car c’est le temps qui est généralement nécessaire pour la fonte complète de l’oedème. Cependant dans certains cas des modifications de volume peuvent être observées jusqu’au 6 ème voire 12 ème mois environ.

Quelle amélioration ?

Les seins opérés présentent alors un volume légèrement plus important, un galbe plus harmonieux, un aspect globalement plus tendu ; le lipomodelage mammaire doit être avant tout considéré comme une méthode d’embellissement et de rajeunissement de la poitrine. Si le désir d'augmentation du volume est au premier plan, l'augmentation mammaire par implants peut être préférable.

La silhouette peut également être améliorée, grâce au prélèvement de graisse sur les zones donneuses.

Si le volume est insuffisant

Si le volume est jugé insuffisant, une deuxième séance de lipomodelage est envisageable environ 6 à 12 mois après la première, afin d’augmenter encore le volume des seins ou d’en améliorer la forme. Cela suppose qu’il reste suffisamment de graisse prélevable. Cette deuxième intervention entraine des contraintes et un coût comparables à ceux de la première séance.

Durée du résultat d'un lipomodelage des seins

Dans la mesure où la greffe de cellules graisseuses a réussi, c’est à dire qu’il existe une réelle augmentation du volume des seins au delà du 6 ème mois environ, ces cellules graisseuses restent vivantes et le résultat est stable. Cependant ce volume est soumis aux variations de poids que peut avoir la patiente et il peut diminuer en cas d’amaigrissement, ou augmenter en cas de prise de poids. Une certaine stabilité pondérale est donc recommandée afin de pérenniser la stabilité du résultat.

Par ailleurs, l’intervention ne modifie pas le processus de vieillissement physiologique des seins, et l’aspect de ceux-ci se modifiera naturellement avec le temps.

Les douleurs après un transfert de graisse ne sont généralement pas importantes au niveau des seins ; elles le sont plus au niveau des sites  de prélèvement de la graisse, les premiers jours, mais sont généralement aisément calmées par les traitements antalgiques.

Des écchymoses (bleus) se développent souvent sur les seins comme sur les zones de prélèvement, et disparaissent en 1 à 3 semaines. Les zones marquées par des écchymoses ne doivent pas être exposées au soleil tant que la coloration de la peau n’a pas disparu.

Un oedème (gonflement) se développe également sur les seins et sur les zones de prélèvement, et disparaît progressivement sur une durée de 1 à 3 mois.

Une certaine fatigue peut être ressentie pendant 1 à 2 semaines, surtout lorsque les sites de prélèvement ont été multiples.

Un arrêt de travail de 3 à 4 jours est généralement suffisant en cas d’activité professionnelle sédentaire, 1 à 2 semaines peuvent être nécessaires en cas d’activités professionnelles physiques.

Les sports sont à éviter pendant environ 1 mois.

L’intervention est réalisée sous anesthésie générale, car plusieurs zones sont concernées ( les seins, mais également toutes les zones de prélèvement de la graisse ).

Une consultation est toujours organisée avec un médecin anesthésiste avant l’intervention.

L’hospitalisation est de courte de durée, généralement ambulatoire : l’entrée se fait le jour de l’intervention, et la sortie le soir même. Parfois, une nuit d'hospitalisation pourra être nécessaire.

La technique opératoire est la même qu'il s'agisse d'une lipostructure de la poitrine ou d'une lipostructure du visage, les volumes transférés de graisse étant cependant considérablement plus importants au niveau des seins.

L’intervention commence, avant l’anesthésie, par un repérage précis des zones de prélèvement de la graisse.

Le choix de ces zones est fonction de la localisation des zones d’excès de graisse, mais également des désirs de la patiente car le prélèvement apporte une certaine diminution du volume de ces zones ( comme le ferait une lipoaspiration modérée). Ce choix est également fonction de la quantité de graisse jugée nécessaire.

En fonction des sites de prélèvement choisis, l’intervention se pratiquera dans une seule position (patiente allongée sur le dos), ou dans deux positions (patiente allongée sur le ventre, puis sur le dos), notamment si l’on souhaite prélever sur les hanches, les fesses, dans le dos. La durée de l’intervention est considérablement augmentée lorsque deux positions sont nécessaires.

Prélèvement de la graisse

L’anesthésie étant réalisée, le premier temps de l’intervention est le prélèvement de la graisse. Il se fait à l’aide d’une canule atraumatique (aiguille à extrémité mousse) de 3 mm de diamètre. La canule est introduite par de courtes incisions ( 3 mm environ), placées chaque fois que possible dans des zones peu exposées ou des plis naturels. La technique de prélèvement est proche de celle de la lipoaspiration classique, visant uniquement à réduire des excès de graisse pour modifier la silhouette, mais l'aspiration est ici moins forte pour ne pas détruire les cellules prélevées, et les volumes de graisse retirés sont généralement plus faibles que lors d'une lipoaspiration.

Traitement de la graisse

La graisse prélevée ne contient pas uniquement des cellules graisseuses vivantes ; certaines cellules sont détruites lors du prélèvement, et du sang est également prélevé. Ces éléments non désirés doivent être séparés des cellules graisseuse vivantes ; il existe pour cela différentes méthodes, la plus utilisée est la centrifugation. Après traitement, on obtient un concentré de cellules graisseuse vivantes prêtes à être greffées.

Transfert de la graisse au niveau des seins

Le transfert de la graisse se fait à l’aide de micro-canules ( 1 à 2 mm de diamètre), dans différents plans, à partir d’incisions courtes (1 à 2 mm) situées en périphérie des seins et au niveau des aréoles. Des micro-particules de graisse doivent ainsi être déposées le plus uniformément possible dans les seins. La sur-correction, c’est à dire l’excès d’injection de graisse, doit absolument être évitée ; c’est en effet la bonne dispersion des cellules graisseuses dans le tissu receveur des seins qui augmente leur surface de contact avec ce tissu et assure leur survie, donc la «prise» de la greffe et la réussite du transfert de volume.

La durée de l’intervention dépend du nombre de sites donneurs, de la quantité de graisse à transférer, d’un éventuel changement de position de la patiente en cours d’intervention ; elle peut varier de 2 à 4 heures.

Le principe du lipomodelage mammaire est celui de toute greffe de tissu vivant.

Une cellule vivante peut être prélevée sur une région du corps (site donneur), et être transférée dans une autre région (site receveur). Elle survivra dans cette nouvelle région à condition qu’elle ait été prélevée et transférée dans des conditions assurant sa survie, et qu’elle soit entourée au niveau du site receveur de suffisamment de tissus vivants. En matière de lipomodelage, les cellules transférées sont celles du tissu graisseux, appelées adipocytes.

La «prise» de la greffe, c’est à dire la survie des cellules transférées, a un caractère aléatoire ; le taux de prise est extrêmement variable, de l’ordre de 25 à 70 %Les cellules ne survivant pas sont progressivement dégradées et éliminées, ce qui ne représente aucun risque, mais le volume qu’elles occupaient disparait en 3 à 6 mois. Ce caractère aléatoire est l'inconvénient majeur des transferts de graisse car il est donc impossible de prévoir l’augmentation de volume qu’on obtiendra, et le résultat peut être extrêment décevant. Les implants mammaires, si l'on en accepte les principes et les risques, n'ont pas cet inconvénient, car il est possible de faire des essais avant l'intervention et de savoir assez précisément le volume qui sera obtenu.